Sous les projecteurs

Célébrons la Journée Mondiale de la Terre

Sous les projecteurs

Célébrons la Journée Mondiale de la Terre

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    Comme chaque année le 22 avril, nous tenons à célébrer à la Journée Mondiale de la Terre. Cette édition a été imaginée pour sensibiliser les entreprises, les gouvernements et les citoyens du monde entier à l’urgence d’investir davantage pour améliorer notre environnement et offrir aux générations futures un avenir meilleur et plus sûr.
    Chez Thales Alenia Space, chaque jour est un peu la Journée Mondiale de la Terre.
    Surveillance de la Terre et des effets du dérèglement climatique depuis l’espace
    Une couverture satellitaire globale offre une perspective unique sur notre planète.
    Les informations provenant de l’espace peuvent aider à améliorer les rendements agricoles, à empêcher la destruction de l’habitat et à stopper la déforestation. Les satellites sont aussi à l’origine de la découverte du trou de la couche d’ozone et leurs données sont aujourd’hui inestimables pour juguler le bouleversement climatique.

    Delta Okavango

    Le Delta de l’Okavango, au Botswana - l’un des plus grands deltas intérieurs au monde - est visible sur cette image radar multi-temporelle prise par le satellite Sentinel-1 du programme Copernicus. Classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO et comme Zone humide d’importance internationale (site Ramsar), ce delta est un véritable entrelacs de lagons, marais, voies d’eau et îlots. Les zones humides étant généralement difficiles d’accès, les satellites sont précieux pour les observer et fournir une kyrielle d’informations les concernant. Cette image composite est en fait une superposition de trois images radar de Sentinel-1, acquises sur huit mois en 2021. Chacune d’elles s’est vu attribuer une couleur différente - rouge pour le mois de janvier, vert pour avril et bleu pour août -, afin de faire apparaître les variations saisonnières des terres et de l’eau.
    L’imagerie radar des satellites permet également aux scientifiques d’observer et d’analyser les effets des tremblements de Terre. La mission Sentinel-1 emporte un instrument radar capable de « voir » les conditions au sol de jour comme de nuit, y compris à travers les nuages.

    Turkey inteferogram sentinel

    Cette image montre comment le séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie le 6 février 2023 a déformé la surface de la terre. Chaque frange équivaut à environ 5 cm (la longueur d’onde de Sentinel-1) et plus d’une soixantaine sont visibles. Cela signifie que les deux lèvres de la faille est-anatolienne se sont séparées l’une de l’autre d’au moins 3 m. À partir d’images comme celle-ci, les géologues ont estimé que le déplacement pouvait avoir atteint une dizaine de mètres dans les zones les plus irrégulières. Un tel degré de déformation permet d’imaginer aisément pourquoi même les immeubles les plus robustes n’ont malheureusement pas résisté à pareille magnitude et pourquoi le bilan humain est si lourd.
    Pour protéger notre planète des conséquences du réchauffement climatique, nous avons besoin de données précises et fiables sur la manière dont notre environnement naturel se transforme. Certains satellites d’observation de la Terre peuvent précisément apporter ce type d’informations, recueillies sur des périodes prolongées et partout dans le monde.
    Si la météorologie fut la première discipline scientifique à recourir aux capacités spatiales dans les années 1960, les satellites peuvent à présent nous aider à prendre le pouls de notre planète, en nous renseignant par exemple sur les phénomènes atmosphériques, la couleur et la température des océans, la gravité terrestre, et bien d’autres paramètres encore.
    Certains satellites d’observation en orbite autour de la Terre sont spécialement conçus pour la surveillance de l’environnement. Ils fournissent aux scientifiques et aux instances décisionnaires des données leur permettant de surveiller l’impact du changement climatique, y compris dans des endroits reculés où aucun autre système n’est opérable.
    Chaque jour, leurs « yeux » restent rivés sur notre planète et capturent des images riches en informations pour nous aider à réagir en cas de catastrophes naturelles, à comprendre le dérèglement climatique, à mieux utiliser les ressources naturelles et à protéger les populations à risque.

    Ghiacciaio di Pine Island, in Antartico.Credit: COSMO-SkyMed Product - ©ASI - Agenzia Spaziale Italiana - 2022. All rights reserved. Distributed by ASI and processed by e-GEOS

    Credit: COSMO-SkyMed Product - ©ASI - Agenzia Spaziale Italiana - 2022. All rights reserved.
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    MAGREDI, PIANURA FRIULANA. Credit: COSMO-SkyMed Product - ©ASI - Agenzia Spaziale Italiana - 2022. All rights reserved. Distributed by ASI and processed by e-GEOS

    Credit: COSMO-SkyMed Product - ©ASI - Agenzia Spaziale Italiana - 2022. All rights reserved.
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    Les premières images stupéfiantes du tout nouveau satellite #COSMO-SkyMed #CSG2 ont récemment été réceptionnées, nous offrant une vue imprenable de régions s’étendant de l’Antarctique à l’Italie, en passant par les îles Galápagos.

    ARCIPELAGO DELLE GALAPAGOS


    Credit: COSMO-SkyMed Product - ©ASI - Agenzia Spaziale Italiana - 2022. All rights reserved.
    Distributed by ASI and processed by e-GEOS

    Cette performance impressionnante continue de montrer le rôle fondamental que joue cette constellation radar italienne pour soutenir la #sauvegarde de notre planète.
    La nouvelle génération de la constellation COSMO-SkyMed (COSMO-SkyMed - COnstellation of Satellites for the Mediterranean basin Observation) est financée par l’Agence spatiale italienne (ASI), avec des fonds alloués par les ministères italiens de la Défense et de l’éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

    View from the space of Cosmos radar satellites

    © Thales Alenia Space

    Thales Alenia Space est responsable de l’ensemble du programme COSMO-SkyMed Seconde Génération, dont la conception et le développement des satellites, ainsi que la conception, l’intégration et la mise en service du système de bout en bout. Telespazio est chargé de concevoir et développer le segment sol, et de fournir des services logistiques et opérationnels intégrés. À Fucino, près de Rome, le Centre spatial de Telespazio, société conjointe entre Leonardo (67 %) et Thales (33 %), assure les opérations de mise à poste des satellites, d’où sont envoyées les premières données de télémesure. Leonardo contribue au programme en fournissant des équipements de contrôle d’attitude, ainsi que des unités sophistiquées de traitement et distribution de l’énergie électrique à bord. Les données de COSMO-SkyMed sont commercialisées dans le monde entier par e-GEOS, société conjointe entre Telespazio (80 %) et l’Agence spatiale italienne (20 %), qui développe des applications et fournit des services opérationnels basés sur ces données.

    La météorologie 3.0 avec MTG

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    First MTG imaging satellite © Thales Alenia Space/Imag[IN]

    Au fil des décennies, la météorologie européenne n’a jamais cessé de gagner en exactitude. Avec la première génération des satellites Météosat, les images étaient rafraîchies toutes les 30 minutes. Ce délai a été réduit à 15 minutes avec la constellation de deuxième génération, et tombera à 10 minutes seulement avec MTG (Météosat Troisième Génération), rendant les bulletins météo encore plus fiables. Les données de MTG promettent de révolutionner le secteur des prévisions météo et de fournir un éclairage encore plus précis des mutations de l’atmosphère, des surfaces terrestres et des océans. Les orages violents et autres phénomènes météorologiques extrêmes constituent des menaces de plus en plus fortes pour la société, que la mission MTG entend précisément réduire en les anticipant davantage. Outre la précision des prévisions météo, l’immense quantité de données générée par cette flotte unique de satellites et leurs capteurs permettra également de modéliser plus facilement le système terrestre et de mieux comprendre les changements climatiques actuels, afin de pouvoir agir en conséquence. La famille MTG se compose de 6 satellites : 4 imageurs et 2 sondeurs atmosphériques capables de fournir une cartographie 3D de l’atmosphère. Il s’agit là d’une véritable rupture technologique, et d’une première mondiale ! Grâce aux sondeurs, la détection des phénomènes climatiques extrêmes sera anticipée d’une bonne demi-journée. En outre, en combinant l’ensemble du système, les météorologues amélioreront les prévisions météo avec une anticipation de 8 jours. Ce sera un grand pas en avant pour prévenir les populations concernées en cas d’alertes météo. MTG va véritablement contribuer à sauver des vies et ouvrir la voie à de nouveaux types de service dont bénéficieront les citoyens d’Europe et d’Afrique. Le satellite météorologique de nouvelle génération MTG-I1 a été lancé avec succès le 13 décembre 2022. Une fois que l’ensemble de la flotte MTG sera en orbite, l’Organisation européenne pour l’exploitation des satellites météorologiques (Eumetsat) bénéficiera des services météo les plus performants au monde.

    Pour une meilleure compréhension des océans

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    SWOT © Thales Alenia Space/Imag[IN]

    Les océanographes et hydrologues français et américains se sont associés, aux côtés de partenaires internationaux, pour développer SWOT, un satellite doté de nos altimètres-radar, afin d’effectuer la première étude des eaux de surface à l’échelle du globe, observer les plus infimes détails de la topographie des surfaces d’eau océaniques et continentales, et mesurer les variations des masses d’eau dans le temps. Lancé à l’initiative conjointe du CNES et de la NASA, et réalisé en grande partie par Thales Alenia Space en coopération avec la société américaine JPL (Jet Propulsion Laboratory), ce programme va révolutionner l’océanographie et l’hydrologie continentale. SWOT est doté d’un sous-système de rentrée contrôlée dans l’atmosphère qui évitera toute création de débris à l’issue de sa durée de vie en service. Son lancement est intervenu avec succès en décembre 2022.

    La Terre a une nouvelle alliée : IRIDE

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    Iride © Thales Alenia Space

    IRIDE représente le plus important programme européen d’observation de la Terre à basse altitude et l’une des composantes majeures du plan de relance NextGenerationEU dédié au développement du secteur aérospatial et au soutien de la transition écologique et digitale. Ce programme aboutira à un système comprenant toutes les composantes - ascendantes et descendantes - nécessaires pour fournir des services géospatiaux à l’échelle nationale et européenne aux clients des secteurs à la fois public et privé.
    Composée de 36 satellites de divers types et tailles, la constellation IRIDE combinera des capteurs SAR (radar à synthèse d’ouverture) et optiques, et fonctionnera dans différentes bandes de fréquences : panchromatique, hyperspectral et infrarouge. Elle sera construite en Italie et achevée d’ici 2026, avec le soutien des agences spatiales européenne (ESA) et italienne (ASI).
    Thales Alenia Space fabriquera six satellites SAR et un satellite optique sur la base de la plateforme modulaire NIMBUS (New Italian Micro Bus) d’environ 170 kg, un produit hautes performances de Thales Alenia Space conçu pour les constellations à haute revisite et hautes capacités.