Sous les projecteurs

« Tu voudrais faire quoi quand tu seras grand(e) »… Astronaute

Sous les projecteurs

« Tu voudrais faire quoi quand tu seras grand(e) »… Astronaute

Langues disponibles

    Aujourd’hui est un moment historique pour les « aficionados » du spatial. Deux astronautes de l’Agence Spatiale Européenne se sont en effet donné rendez-vous à l’Institut Européen de Recherches Spatiales (ESRIN), pour partager leur expérience en orbite. L’un est italien; l’autre est français… J’ai nommé Luca Parmitano et Thomas Pesquet. En 2019, Luca Parmitano s’envolera à nouveau à destination de l’ISS.

    De sa Sicile natale à l’ISS

    18 janvier 2017, le Directeur Général de l'ESA, Jan Woerner, confirme que Luca Parmitano effectuera une deuxième mission à destination de la Station spatiale internationale en 2019. Il deviendra ainsi le premier astronaute italien à prendre le commandement de l’ISS [pour la seconde partie du séjour]. Il y effectuera de nouvelles expériences scientifiques aux côtés de ses acolytes, l'astronaute de la NASA Andrew Morgan et l'astronaute de l’Agence Spatiale Russe (Roscosmos), Alexander Skvortsov. Le trio fera partie des Expéditions 60/61 à bord de l'ISS.

    En février 2011, rappelez-vous, Luca Parmitano avait été assigné en tant qu’ingénieur de vol, à l’occasion de la première mission longue durée de l’Agence Spatiale Italienne (ASI) : Volare. Luca aura passé 166 jours dans l'espace, menant plus de 20 expériences, supervisant l'amarrage de quatre engins spatiaux, effectuant 2 sorties extravéhiculaires. Luca Parmitano, de même que son confrère Thomas Pesquet, sont devenus de réels influenceurs sur les réseaux sociaux, faisant part régulièrement de leur expérience en orbite. Ils ont fortement contribué à la démocratisation du domaine spatial et, via les réseaux sociaux, sont parvenus à faire partager leur intimité à bord de l’ISS à une communauté de « followers » qui ne cesse d’augmenter. Les 2 astronautes ont certainement du susciter de nombreuses vocations pour les filières scientifiques, technologiques et d'ingénierie auprès de la nouvelle génération.

    Thomas Pesquet, le “Space Photographer”

    Petit travelling-arrière dans le temps… On adore les flash-backs chez Thales Alenia Space.
    17 novembre 2016, Peggy Whiston, Oleg Novitski et Thomas Pesquet, respectivement astronaute pour le compte de la NASA, de l’Agence Spatiale russe [Roscosmos] et de l’ESA, sont à bord du vaisseau Soyouz MS-03. L’expédition Proxima, au complet, est sur les starting-blocks. Les 3 astronautes vont s’envoler à destination de la Station Spatiale Internationale, située à 400 kilomètres d’altitude. Après le compte-à-rebours, la fusée décolle enfin. Grand soulagement ! Prochaine étape : l’arrimage du vaisseau Soyouz à l’ISS. Peggy, Oleg et Thomas arrivent à bon port 2 jours plus tard. C’est en héros qu’ils seront tous 3 accueillis dans l’habitacle de l’ISS. Perceptible sur les visages, l’émotion est à son comble, la joie immense !

    « Ground Control to Major Thom »

    De retour sur la Terre ferme depuis le 2 juin 2017, Thomas Pesquet est le 10ème astronaute français à avoir pris place à bord de l’ISS. Sa mission aura duré 196 jours. Il aura effectué 55 expériences scientifiques en orbite et immortalisé plus de 2000 photos de notre Planète. Celles-ci ont toutes été prises depuis Cupola, l’observatoire « made in Thales Alenia Space » que les astronautes affectionnent tout particulièrement.

    Au cours de sa mission, ce sont surtout les photographies de notre Planète qui, en l’espace de quelques semaines seulement, ont fait l’objet de toutes les attentions. Les photos de Thomas furent, pour ainsi dire, « tombées du ciel ». La chanson de Jacques Higelin est on-ne-peut-plus-appropriée pour décrire un tel phénomène de société. Car Thomas Pesquet a été et restera incontestablement un « Space Photographer » de talent. La Terre, l’astronaute de l’ESA l’aura prise pour cible sous toutes ses coutures : paysages désertiques, clichés insolites, contrées enneigées, vues aériennes prises de jour comme de nuit… « C’est beau une ville la nuit » écrivait Bohringer ; ça l’est encore plus depuis la Station Spatiale Internationale. Magiques, insolites, souvent emprunts de poésie, amusants parfois, bienveillants toujours, les clichés de Thomas resteront à jamais dans les annales.

    50% du volume pressurisé de l’ISS réalisé par Thales Alenia Space

    L’ISS tient une place particulière dans le cœur des ingénieurs turinois de Thales Alenia Space. Avec les Node 2 et 3, le module polyvalent PMM, les modules logistiques MPLM, la Cupola, la structure du laboratoire Columbus et les modules de fret des vaisseaux de ravitaillement ATV ou encore la structure du module de SAS commercial Bishop de NanoRacks, Thales Alenia Space a fourni 50% du volume pressurisé de la Station Spatiale Internationale. La société a également réalisé les modules cargos pressurisés des vaisseaux ravitailleurs Cygnus pour le compte de Northrop Grumman. Le prochain vaisseau Cygnus s’envolera à destination de l’ISS d’ici la fin de l’année.

    Photos copyrights:
    Firrt artistic view ©Thales Alenia Space/Briot
    ISS: ©Thales Alenia Space/Master Image Programmes
    Astronauts: ©ESA