L’Estonie est officiellement, depuis le mercredi 3 février 2015, le 21ème état membre de l’Agence Spatiale Européenne (ESA). C’est dans ce contexte que Mme Anne Sulling, ministre estonienne du Commerce Extérieur, de l’Entreprenariat et de la Communication, est venue à la rencontre des grands acteurs du spatial à Toulouse. La délégation a visité, le 2 février, l’établissement Thales Alenia Space de Toulouse.

A propos de l’Estonie :

Pays balte situé en Europe du Nord, l’Estonie est réputée pour son fort intérêt pour les nouvelles technologies, le numérique en particulier. Situé sur la rive orientale de la mer Baltique et méridionale du golfe de Finlande, le pays offre plusieurs spécificités : 10 % du territoire est composé d'un archipel de plus de 1 500 petites îles ; des forêts et bois sont concentrés sur près de la moitié du pays ; l’Estonie compte par ailleurs près de 4000 lacs. Ce nouvel état membre de l’ESA est très sensible aux problématiques liées aux impacts des changements climatiques (l’anticipation de la montée des eaux notamment) et à l’environnement. Copernicus, le programme de gestion de l’environnement le plus ambitieux de l’ESA, pour lequel Thales Alenia Space est un partenaire de premier plan, pourra répondre avec précision aux besoins de l’état.

Thales Alenia Space au service des états voulant développer leur potentiel spatial :

Thales Alenia Space a, ces dernières années, accompagné plusieurs pays dans le développement de leur plan spatial. Concernant la Tchéquie, Thales Alenia Space a su capitaliser sur le savoir-faire de ce pays dans le domaine de la mécanique, pour lui proposer un partenariat en tant que sous-contractant sur le programme Iridium NEXT. C’est ainsi que la Tchéquie, qui au départ ne disposait pas de compétences particulières dans le domaine spatial, va fournir 500 éléments mécaniques pour la constellation Iridium. La Tchéquie fournit par ailleurs le Cryostat, élément froid qui est le cœur de l’instrument de MTG (Meteosat 3ème Génération), ainsi que des pièces mécaniques de vol à la pointe de la technologie. Mme Sulling, ainsi que l’ensemble de la délégation estonienne, ont été extrêmement réceptifs à cet exemple de partenariat réussi.

A propos de l’entrée de l’Estonie à l’ESA, Mme Sulling a déclaré le 4 février :

« L'Estonie pourrait développer ses hautes technologies en tant que membre de plein droit de l'ESA. Nos hommes d'affaires et chercheurs élargiront leur potentiel de coopération avec les chefs de file de l'industrie spatiale européenne ».